Les manifestations d'une éruption du Piton de la Fournaise (2005)

• 17 février à 20h 35: après 3 heures de fortes secousses sismiques, une fissure s'ouvre sur sur la pente nord du volcan à 1700 m d'altitude. Elle libère des gaz et projette des matériaux volcaniques (scories et bombes). Une grande coulée de lave fluide (à plus de 100°C) s'en échappe, qui parcourt 6 km par jour.
• Les jours suivants:d'autres coulées de lave fluide s'écoulent. L'une d'elles, large de 400m, atteint l'océan en quelques heures.
• 28 février: un brouillard (mélange de gaz, de particules fines et d'eau), provenant de l'important dégazage du volcan, recouvre toute l'île.
• 9 mars: fin de l'éruption effusive.
• Durant les 3 semaines de l'éruption, plusieurs millions de mètres cubes de lave fluide ont été émis par le volcan.

Eruption de la Soufrière Hills de 2006

• 20 mai: après une série de secousses sismiques, l'ancien dôme de lave visqueuse est détruit par une violente explosion. Des colonnes de cendres, de blocs et de gaz montent jusqu'à 18 km d'altitude, projetant dans l'atmosphère 90 millions de mètres cubes de matériaux divers. Des nuées ardentes dévalent les pentes du volcan jusqu'à la mer.
• Cette éruption explosive a provoqué un tsunami qui a atteint les côtes de la Guadeloupe, avec des vagues hautes de 1 m.
• 25 mai:après cette éruption explosive, qui fait suite à de nombreuses autres éruptions depuis 1995, un calme relatif est revenu.

Le 18 janvier 2002, deux coulées de lave du volcan Nyiragongo traversent la ville de Goma, la réduisant en partie à néant. La veille, une activité sismique importante avait été détectée, ainsi que l'apparition de fissures d'où sont parties des coulées de lave.

La dernière éruption du Nyiragongo, en 1997 avait donné lieu à des coulées se déplaçant à 100 km/h, mais qui s'étaient arrêtées avant la ville de Goma.

En 2002, les coulées moins fluides, se répandirent très lentement, permettant heureusement l'évacuation de la population. A 100 km/h, le nombre de victimes et les dégâts auraient été considérables.

Nom, prénom

C’est en 1980 que le mont St Helens entra dans l’histoire de la volcanologie, après 123 ans de sommeil. Considéré comme le plus actif des édifices de la Chaîne des Cascades, son éruption ne fut pas surprenante, d’autant plus que des spécialistes avaient annoncé quelques années auparavant qu’il y avait de fortes chances qu’il s’éveille avant la fin du siècle. Cette avant dernière éruption s’annonça par une crise sismique qui débuta le 20 mars. Une semaine plus tard, l’activité s’accentua avec l’apparition d’explosions phréatiques sommitales, marquant la proximité du magma. Puis, début avril, une forte déformation commença à affecter le flanc nord du volcan, sous le sommet. Celle-ci était la conséquence du stockage du magma au cœur de l’édifice sous la forme d’un crypto-dôme. Cette activité perdura jusqu’au 18 mai 1980, date à laquelle la déformation atteint un seuil tel que le flanc nord de l’édifice glissa, se détachant complètement du reste du volcan. Le Mont St Helens perdit 400 m de hauteur, et environ un tiers de son volume en quelques minutes ! L’effet de souffle (Blast) causé par l’explosion coucha 600 Km² de forêts. D’autres phases éruptives succédèrent à ce paroxysme, l’apport de magma ne se stoppant qu’en 1986.

L'éruption du Ki-lauea en 1960 est une éruption volcanique qui s'est déroulée du 13 janvier au 19 février 1960 sur le Ki-lauea, le volcan le plus actif d'Hawaï, aux États-Unis. Elle fait suite à l'éruption de fin 1959 survenue dans le Ki-lauea Iki, à proximité du sommet du volcan. Des fissures s'ouvrent à l'extrémité orientale de l'île d'Hawaï, juste à côté de la localité de Kapoho. Des fontaines de lave en jaillissent et forment une coulée qui progresse dans l'océan Pacifique. La lave menaçant les habitations, plusieurs digues de fortune sont successivement érigées mais elles sont rapidement débordées et Kapoho est finalement détruite. Au sommet du volcan, des séismes frappent les abords de la caldeira et trois effondrements affectent le fond du cratère du Halema?uma?u avec une apparition de la lave, reliquat d'une précédente éruption. Après une éruption d'une durée d'un peu plus d'un mois qui est la troisième plus puissante du Ki-lauea au XXe siècle, la lave a recouvert plus de 10 km2 de superficie, dont 2 km2 gagnés sur la mer, et a avancé le cap Kumukahi, le point le plus oriental de l'île d'Hawaï, un peu plus vers l'est.

Le Mérapi est un des volcans les plus dangereux au monde. Il est haut de 2911m.