Maisons écroulées, amas de gravats...
A Bologne et dans d'autres villes, des milliers d'habitants réveillés au milieu de la nuit sont descendus paniqués dans les rues. Les centraux téléphoniques des pompiers ont été saturés. Les premières images diffusées par les télévisions en continu dans la région la plus touchée montraient des maisons à demi écroulées, des amoncellements de gravats sur les routes, des corniches d'églises ou de tours détachées. Plus tôt dans la nuit, une autre secousse sismique, de magnitude 4,1, avait été enregistrée en Lombardie, dans les provinces de Modène, Mantoue, Ferrare et Rovigo, sans provoquer de dommages.
Publié le 24.05.2012, 08h51 | Mise à jour : 09h31
Séisme en Italie: une réplique de magnitude 4,3 fait de nouveaux dégâts
"La peur est de retour. Nous faisons marche arrière et tant qu'il n'y aura pas un peu plus de tranquillité, nous ne réussirons pas à nous en sortir", a déclaré Fernando Ferioli, maire de Finale Emilia, lieu de l'épicentre du séisme de dimanche.
Les deux secousses se sont produits aux environs de minuit. La première était d'une magnitude 4,3, la seconde de 3,2. Elles ont toutes les deux été fortement ressenties car l'épicentre était peu profond, à seulement 4 kilomètres. "Nous cherchions à convaincre les personnes à retourner dans leurs habitations, si elles ne sont pas endommagées, mais si ces secousses se poursuivent, ce sera impossible", a ajouté le maire.
Ces secousses ont fortement endommagés les bâtiments déjà touchés par le séisme de dimanche. Les techniciens de la protection civile sont au travail depuis l'aube pour contrôler l'étendue des nouveaux dégâts. La "zone rouge" dans le centre de la ville, interdite à la population en raison des risques d'écroulement de maisons endommagées et qui avait été réduite mercredi, a de nouveau été élargie jeudi, a ajouté le maire. Selon les médias italiens, 18 secousses au total ont été enregistrées pendant la nuit.
LeParisien.fr